La Cystite Interstitielle qui touche au moins 10 000 personnes en France (voire davantage selon les définitions de la maladie) représente une affection très douloureuse, invalidante qui impacte considérablement la qualité de vie des patient(e)s. De multiples recherches ont tenté de mieux cerner les causes de cette maladie pour en apporter ensuite les remèdes.
Un consensus semble se dégager pour constater que la détérioration des couches superficielles de la paroi vésicale la rendant perméable aux substances toxiques contenues dans les urines, entraine une cascade inflammatoire se manifestant par des douleurs intenses et une envie fréquente d’uriner. Les examens cystoscopiques valident pleinement cette hypothèse dans 70% des cas.
Dès lors tout traitement de nature à restaurer les irrégularités de la paroi vésicale en «retapissant» les couches superficielles de Glycosaminoglycanes détériorées, lui conférerait à nouveau son imperméabilité et diminuerait considérablement les symptômes de la maladie.